De spectaculaires cartes postales photochromiques capturent la France dans des couleurs vives, 1890-1900 .sn
La Tour Eiffel et le Trocadéro.
Ces cartes postales spectaculaires de la France des dernières années du XIXe siècle offrent un rare aperçu des villes françaises aux couleurs vibrantes. Ils ont été créés à l’aide du procédé Photochrom, une technique par laquelle les photos en noir et blanc sont imprégnées de couleurs vives et réalistes.
Le procĂ©dĂ© photochrome a Ă©tĂ© inventĂ© dans les annĂ©es 1880 par Hans Jakob Schmid, employĂ© de l’entreprise suisse Orell Gessner FĂĽssli, une imprimerie dont l’histoire a commencĂ© au XVIe siècle. FĂĽssli a fondĂ© la sociĂ©tĂ© par actions Photochrom ZĂĽrich comme vĂ©hicule commercial pour l’exploitation commerciale du procĂ©dĂ©.
Ă€ partir du milieu des annĂ©es 1890, le procĂ©dĂ© fut autorisĂ© par d’autres sociĂ©tĂ©s, notamment la Detroit Photographic Company aux États-Unis (ce qui en fait la base de leur procĂ©dĂ© « phostint ») et la Photochrom Company de Londres. Le procĂ©dĂ© photochrome Ă©tait le plus populaire dans les annĂ©es 1890, lorsque la photographie en vraies couleurs a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e pour la première fois, mais il Ă©tait encore peu pratique sur le plan commercial.
En 1898, le Congrès américain a adopté le Private Mailing Card Act, qui autorise les éditeurs privés à produire des cartes postales. Ceux-ci pouvaient être postés pour un cent chacun, alors que le tarif des lettres était de deux cents.
Les éditeurs aux États-Unis (et plus tard dans le monde entier) ont créé des milliers de tirages photochromiques, généralement de villes ou de paysages, et les ont vendus sous forme de cartes postales. Dans ce format, les reproductions photochromiques sont devenues populaires.
Le processus Photochrom a commencĂ© en enduisant un comprimĂ© de calcaire lithographique avec une Ă©mulsion photosensible et en l’exposant au soleil sous un nĂ©gatif photo pendant plusieurs heures. L’Ă©mulsion durcirait alors proportionnellement aux tons du nĂ©gatif, ce qui donnerait une image lithographique fixe sur la tablette.
D’autres pierres lithographiques seraient ensuite prĂ©parĂ©es pour chaque teinte Ă utiliser dans la carte postale couleur finale – une seule image pourrait nĂ©cessiter plus d’une douzaine de pierres diffĂ©rentes.
Bien qu’il s’agisse d’une entreprise longue et dĂ©licate, le processus Photochrom a abouti Ă des images couleur d’un rare degrĂ© de vraisemblance, en particulier Ă une Ă©poque oĂą la vĂ©ritable photographie couleur en Ă©tait encore Ă ses balbutiements.
Côte Est à marée haute, Mont St Michel.
Notre Dame de Bon Secours et le monument de Jeanne d’Arc, Rouen.
Entrée du port, Saint-Malo.
Thiers.
Place du Capitole, Toulouse.
Tréport.
Plage de Trouville.
Promenade et Grand Salon, Trouville.
Plage de Trouville.
Téléphérique, Marseille.
Château du Grand Trianon, Versailles.
Le Bassin Latone, Versailles.
Grand Trianon, chambre de l’ImpĂ©ratrice JosĂ©phine, Versailles.
Grand Trianon, chambre de la reine Victoria, Versailles.
Galerie des Glaces, Versailles.
Cauterets, Pyrénées.
L’HĂ´pital Printemps, Vichy.
Les Malavaux près de Vichy.
Le Port Militaire et le pont tournant, Brest.
Caen.
La vallĂ©e de Chamonix depuis l’Aiguille du Floria.
Chartres.
Dinan.
Dunkerque.
La salle du trône, château de Fontainebleau.
Rue de la République, Lyon.
Arènes, Nîmes.
Grande rue, Saint-Malo.
Château de Duingt, Annecy.
Le Panthéon et la rue Soufflot, Paris.
Une galerie du Louvre, Paris.
Notre-Dame, Paris.
Arc de Triomphe, Paris.
Les Pavillons des Nations, Exposition Universelle, Paris.
Le Palais Lumineux, Exposition Universelle, Paris.
La Grande Roue, Paris.
Tour Eiffel, Paris.